La marque de restauration virtuelle permet d’exploiter votre cuisine existante pour vendre un concept 100 % delivery (Uber Eats, Deliveroo) sans ouvrir de nouveau point de vente. Sans investissement initial ? Oui… si vous adoptez le bon modèle et respectez quelques prérequis.
Marque virtuelle : rappel express
Identité distincte (nom, logo, menu) visible uniquement en livraison. Production dans votre cuisine (ou dark kitchen), avec un menu delivery-first et un packaging livraison adapté.
“Sans investissement” : ce que cela veut dire vraiment
- Sans CAPEX : pas de travaux ni nouveau local.
- Avec exigences : recettes standardisées, photos pro, process rush, qualité constante.
- Coûts variables à prévoir : matières premières, commissions plateformes, éventuels shootings/packaging, promos pilotées.
3 modèles pour démarrer vite
- Partenaire « clé en main » (rev-share, no upfront)
Vous utilisez une marque existante (ex. Delicious) : assets, paramétrage, marketing, gestion des plateformes. Vous produisez, on opère le reste. - DIY allégé
Vous créez la marque en interne : petit budget shooting + temps de paramétrage. Mise sur le marché plus lente. - Programmes plateformes
Accès audience, mais cahier des charges strict et moins de contrôle.
Conditions de réussite (check-list)
- Capacité cuisine dispo sur les pics.
- Menu “qui voyage bien” (croustillant, sauces séparées).
- Paramétrage fin : tags/catégories, rayon, temps de préparation, Uber One si pertinent.
- Photos & titres orientés conversion.
- Ops & qualité : taux de présence, preuves photo, réponses aux avis.
- Pilotage hebdo : impressions → CTR → conversion → panier → marge.
Roadmap en 10 jours
- Audit zone & concurrence
- Choix concept (ex. Smash Burger, Crousty)
- Recettes & fiches techniques
- Shooting photo
- Création comptes / paramétrage UE/Deliveroo
- Mise en ligne menu & ventes additionnelles
- Lancement promo ciblée (pics creux)
- Suivi notes & remboursements
- Ajustements prix/horaires
- Report hebdo + A/B tests
Conclusion
Oui, lancer sans capex est possible — et déjà pratiqué par des centaines de restos. Le partenariat clé en main accélère le go-to-market et réduit les erreurs. Le succès dépend de l’exécution et du pilotage.
